Les crises écologiques nécessitent un changement profond de nos habitudes alimentaires sur une longue durée.
Pourtant, il n’existe à l’heure actuelle aucun consensus, ni sur la manière de provoquer ce changement à grande échelle, ni sur le niveau d’implication des différents acteurs, car cette controverse met en jeu les rapports de pouvoir.
En effet, au cœur de ce débat, la responsabilité de chacun face à la transition écologique suscite un ensemble de questions sur les niveaux de liberté ou de coercition à mettre en place.
En outre, cette responsabilité implique nécessairement une question d’échelle : Changement individuel ou collectif ? Local, national ou mondial ? Quelle que soit la réponse, un spectre d’options se déploie sur lequel différents acteurs vont se positionner.
Liberté/Coercition et échelle d’action sont donc les deux piliers de cette controverse. Ils ne peuvent être observés séparément. Dans les débats, les imaginaires, les perspectives futures que nous vous présentons, ils sont même intrinsèquement liés.
Découvrez ce thème à travers le prisme de trois disciplines : Théorie des imaginaires, Cartographie des controverses et Design fiction.