« Si les individus peuvent faire des choix individuels pro-environnementaux basés sur leurs valeurs et attitudes, et inspirer les autres… ils n’ont pas la possibilité d’agir sur les structures qui facilitent ou limitent leurs options », Kris de Decker (chercheur, journaliste et auteur).
Mais alors, quelles sont ces structures ? Quelles sont leurs échelles d’actions ainsi que leurs discours ?
Notre objectif, à travers le travail de cartographie, est de NOUS représenter le réseau des structures (instances politiques, organisations, citoyens, etc) déjà existantes et “actives” dans les enjeux éco-alimentaires ainsi que la dichotomie entre les discours portés, les ambitions et les positionnements réels. Discours utopiques/marketing ou réels engagements…
Que comprendre lorsque l'État français lance une stratégie contre la déforestation importée tout en donnant son feu vert à Total pour la bioraffinerie de la Mède ?
Pour lire la carte, nous vous recommandons de cliquer d’abord sur le problème (noeuds verts) qui vous intéresse le plus .
Ainsi, une infographie s'affichera pour vous donner quelques renseignements sur le problème en question et vous indiquera les liens de ce problèmes avec les instances politiques (noeuds bordeaux) et les organisations (noeuds violets), et ce qu’il évoque comme actions et ambitions.
Vous pouvez ensuite vous positionner sur une instance politique ou une organisation afin de voir sur quels problèmes elle s’engage, ses actions positives et négatives, ses collaborateurs et son degré d’influence sur certains de ces derniers.
Ici aussi, vous trouverez des informations à ces sujets en cliquant sur le noeud de votre choix. Amusez-vous à passer de noeud en noeud !
Toutes les parties prenantes (entreprises, instances politiques, ONG, secteur financiers, etc) sont conscientes des problèmes éco-environnementaux impérieux et des solutions à mettre en oeuvre pour les résoudre. Mais les difficultés persistent : les jeux d’influence sur les instances politiques se situent à une échelle non seulement nationale mais aussi européenne et mondiale (injonctions des secteurs financiers et industriels, accords, législations, traités) : le problème ne peut être traité localement par la volonté de quelques uns; la machine infernale de la croissance économique fait que même si les parties prenantes sont conscientes de la nécessité d‘agir, leur survie dépend de la croissance (du moins, le pense t-elle).
La cartographie montre bien le double discours : d’un côté, une volonté affichée de prendre des décisions fermes avec une communication qui va dans ce sens et, dans les faits, des actions molles ou inexistantes.
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